Une étude sur les casques protecteurs

Tiré de canoe.ca
 
OTTAWA – Tous les casques permettent de protéger les enfants qui pratiquent la glissade sur neige, mais les résultats d'une recherche publiée dans le «Journal of Neurosurgery : Pediatrics» ne permettent pas de déclarer, hors de tout doute, celui qui offre la meilleure protection.

La recherche a été menée par l'Université d'Ottawa et l'Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO).

À l'heure actuelle, aucun casque récréatif certifié spécifiquement pour les activités hivernales n'est proposé sur le marché.

Les chercheurs ont donc mis à l'épreuve les casques de hockey, de ski et de vélo, trois casques que les jeunes enfants portent, en général, lorsqu'ils dévalent des pentes en toboggan, en «crazy carpet» ou sur tube.

«Premièrement, il est important que les enfants portent un casque protecteur pendant qu'ils pratiquent un sport d'hiver», a souligné le Dr Michael Vassilyadi, neurochirurgien au CHEO.

«Il n'y a pas un casque qui est vraiment excellent. Les casques disponibles sur le marché ont une capacité de protection satisfaisante», a-t-il ajouté.

Le casque de hockey offrait la meilleure protection lors d'impacts à basse vitesse (2 à 6 mètres/seconde), alors que le casque de bicyclette était le plus protecteur lors d'impacts à haute vitesse (8 mètres/seconde). Les casques de ski alpin avaient une efficacité limitée lors d'impacts, toutes vitesses confondues.

«Je pense que l'utilisation de casque de hockey est la meilleure option parce qu'il permet d'y ajouter une protection faciale. La plupart des jeunes que nous voyons à l'urgence ont été blessés au visage après être entrés en collision avec un arbre, une clôture ou un poteau», a expliqué le Dr Vassilyadi, qui a signalé que le type de glisse le plus dangereux est celui sur tubes circulaires parce qu'ils prennent beaucoup d'accélération en pivotant.

Environ 2000 enfants se blessent chaque année au Canada lors de descentes en traîneau, a précisé Harry Zarins, directeur général de l'Association canadienne des lésés cérébraux.

Descendre une pente sans protection à la tête, c'est comme jouer à la roulette russe, a souligné M. Zarins.